jeudi 22 mai 2014

Free Léonard Peltier



Il est toutes nos peurs, alors nous le gardons en cage.
Il est le reflet que nous refusons de voir
Dans la glace de notre conscience.
Il est le vent. Tout ce que nous
Rêvions de devenir
Avant que d'être
Esclaves.
Esclaves
De nous-mêmes.
Il est le chaud zéphyr.
Esclaves de nos églises, fous
de notre avidité, de l'omniscience
des théories économiques à la gloire
du profit, du pouvoir, de l'exploitation sans partage.
Esclaves de nos enfants monstres, nos peurs arithmétiques,
Notre morale psychanalytique. Il est
Comme tous ses frères et sœurs, le vent
Qui défonce nos portes closes.
Nous croyons l'enfermer
Sous les barreaux
Solides
Sordides
de nos cerveaux
sertis, gavés, armés
de certitudes. De toutes choses
Nous sommes déracinés forcément,
à force de labourer, polluer à jamais
nos terres. Nous fuyons son regard, le regard hypnotique
de son père et de tous ses frères, nous effaçons leurs chants
pour célébrer ceux du gênois et ses marins.
Honte sur nous. Il est le vent. Le vent.
38 ans broyés dans les cages
de la démocratie
Qui s'époumone
A mort !
A mort !
Oui, à mort ! Done !
Qu'attendez-vous pourris ?
De quoi avez-vous donc peur ? Sage
Il est et vous regarde bien droit dans
vos yeux apeurés par la vengeance des siens
Que vous continuez à massacrer, démocratiquement.



Libérons Léonard Peltier pour qu'enfin l'espoir renaisse parmi tous les peuples amérindiens.