La fin ne dit rien de ce que fut le chemin
Parcouru, la route empruntée, le parfum
De la découverte de chaque lendemain ;
De la trame, du fil, elle ne reflète rien.
A la fin, je préfère le commencement.
A tout prendre, ne me donnez que le début
Du conte, j'en inventerai le déroulement,
La chair, le rythme et le flot inintérompu
D'adieux ne venant point. Oui, la vie road-movie,
Une quête dont le but n'a point d'intérêt
Au regard du long périple qui y conduit.
A tout céder, prenez l'épilogue. Il plaira
Ou non, cela ne me procure aucun effet.
La fin ne montre rien qu'on ne connaît déjà.
Voici la contrainte que je me suis imposée pour ce poème :
RépondreSupprimer- Un sonnet sans "s"