La prochaine effacera celle là,
encore.
L'autre te submergera, tu l'entends.
Tu écumes tes jours, tes nuits
Ta vie, tu la tamises
Et vaguement
En prose
Tu oses
Juste le temps
D'une vague remise
En question, un saut dans l'oubli.
Ça revient, ça recommence, sûrement,
Ce lent ressac te fera ressasser,
encore.
La contrainte :
RépondreSupprimerA -12
B -10
C -8
D - 6
E - 4
F - 2
F - 2
E - 4
D - 6
C - 8
B - 10
A - 12
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RépondreSupprimerLa contrainte
RépondreSupprimerA - B - C - D - E - F - F - E - D - C - B - A a été inventée en 2008 par Paul Fournet http://www.oulipo.net/contraintes/docs/etreinte
Un raz de marée a emporté mon raton
RépondreSupprimerJe l'ai pu partir au raz de l'eau bleue
Il râlait, ratissait le fond
De ses pattes rageuses.
Mon rat, reste !
Criais-je !
Rat, viens !
Mais ce raz puissant
Fit que mon rat fut pris
Dans la tourmente ravageuse
De ce raz de marée rare et radical !
Oui, Morgane ! Belle vague de mots ! Avec humour en plus, c'est très bon. J'adore. Il manque juste la rime comme le veut la contrainte...
Supprimerje croyais que l'on pouvait choisir la prose !!
RépondreSupprimerJe me remets à l'ouvrage donc !!!!
Oui, se remettre à l'ouvrage, c'est le lot des poètes. Enfin, je crois.
SupprimerPigalle
RépondreSupprimerJe déambule dans les rudes rues de Paris,
Slalomant les piétons et les chiens,
Mes jambes vont alors à gauche,
Puis dans la rue de droite,
Ma vision se trouble,
Je transpire,
Des rires...
Dames en double,
Strip, boites, ruelles étroites,
Lumières, quartier de la débauche,
Les gens circulent, vendent le plaisir vénusien
Obscur solitaire, je succombe pour toute une nuit.
Fabien Fragniere.
Encore merci pour cette idée Yves.